Shadows of Lorthona RPG
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Gallia Fable

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Message par Gallia Fable Sam 20 Avr 2024 - 17:00

Gallia Fable


2138 ans / 35 ans d'apparence

Seraphine

Astredore

Mauvais

Chargée de communication inter royaume au Grand Conseil

Celibataire

Heterosexuelle

Gigi Hadid

Des yeux bleus presque blancs



Description physique et caractérielleGallia se démarque par sa grande taille, mince mais athlétique. Elle possède un aura qui captive, certainement du a sa longue chevelure blonde éclatante et ses yeux d’un bleu si clair qu’il peut paraitre blanc par moments. Quand elle s’expose au soleil, des taches de rousseurs viennent habiller son joli minois. Toute cette douceur vient contraster avec sa froideur naturelle. Impassible, silencieuse et très antipathique, la plupart des gens l’évite, se sentant mal a l’aise en sa présence. Elle ne témoigne jamais de la moindre émotions et ses collègues de travail se demandant même si elle est capable de sourire. Elle est cependant extrêmement déterminée et se montre redoutablement efficace dans son travail car organisée et perfectionniste. Elle sait également user de son charme pour arriver a ses fins et se retrouve de ce fait bien souvent entourée de plus d’hommes que de femmes. Mais si on se décide a la regarder, au moment ou elle est plongée dans ses pensées,  on remarque qu’elle a l’air constamment triste, comme si elle portait un lourd poids sur ses épaules, comme si elle allait se mettre a pleurer d’une seconde a l’autre.

Quelques faits notables


(01) Anecdote 1 : Une cicatrice répugnante en forme de V inverse se dessine sur son dos, vestige de l’époque ou les séraphins cherchaient a se débarrasser d’elle. Plus de 2000 ans plus tard, elle souffre encore du syndrome du membre fantôme, rêvant se sentir le poids de ses ailes reliées aux muscles de son dos.
(02) Anecdote 2 : Sa profonde froideur ne l’empêche pas d’éprouver de l’affection et de la douceur pour certaines personnes. Même si ils l’ignorent, même si elle les gardera toujours a distance.
(03) Anecdote 3 : Gallia trouve beaucoup de réconfort dans l’art. Elle aime peindre, dessiner, lit beaucoup et joue de plusieurs instruments de musique.
(04) Anecdote 4 : Parfois, tard le soir, dans le noir, Gallia a la sensation de devenir folle. Certains de ses souvenirs semblent se flouter, comme si ils n’étaient qu’illusion. Elle souffre également de flash, de brève éclairs de souvenirs qui semblent parfois lui revenir sans qu’elle n’arrive a mettre le doigts dessus. Dans ses souvenirs, Morac est toujours la. Ses parents le sont aussi. Elle sent sa vie lui glisser entre les doigts et ça lui fait peur …

Aime / Aime pas


Aime
- Le bon vin
- L’art
- La chaleur
- Les fleurs

Aime pas
- Le froid
- Les sorciers
- La trahison
- Attacher ses cheveux

Pouvoirs


De par sa formation au Lathär, Gallia manie toutes sortes d’armes, bien que sa préférence se porte sur tout ce qui est tranchant. Elle ne sort jamais sans une ou deux dagues sur elle. Elle manie la magie céleste, plus particulièrement la magie de la lumière.


Biographie du personnage

Il n'y a pas de victoire sans douleur. - Morac

Davasora Naras Erekmir, c’était son nom lorsque tout a commencé. C’était son nom lorsque son premier cri de bébé retentit en Lureasia, en l’an 1507, petite séraphine blonde aux minuscules ailes, deux billes bleus et des timides taches de rousseurs. Mais elle ne resterait pas toujours La Davarosa car le destin en avait décidé autrement. Son enfance fut heureuse, entourée de douceur, de bienveillance et de parents aimants bien que souvent absents. Tous deux combattants respectés du royaume, ils partaient souvent en mission terrestre. C’est dans un désir de la rendre parfaitement indépendante que ses parents décidèrent de l’initier aux arts des armes et du combat dès son plus jeune âge. Ils constatèrent très vite que cette dernière semblait être née pour porter les armes. Rapide, habile, fourbe et puissante, il semblait évident que Davasora portait les gènes de la guerre en elle. Peut être aurait t-elle préférer ne pas en hériter car ce fut à partir de ce moment précis que son destin fut scellé car depuis son pieds d’escale, le mal en personne remarquait à quel point cette petite séraphine lui serait utile dans sa conquête du pouvoir. Morac tenait déjà les ficelles de sa vie entre ses mains et il n’était pas réputé pour être particulièrement patient et il ne tarderait pas à venir volé ce qu’il convoitait.

Ce qu’il s’est passé ensuite reste flou dans l’esprit de Davasora. Ce qu’elle sait, c’est que ses parents sont morts pendant une mission terrestre, attrapés par une bande de sorciers. Selon les rumeurs, ils auraient subis les pires sévices physique, auraient été exécutés après de longues heures de torture. Ça, c’est ce qu’elle sait. C’est ce que Morac lui a dit, c’est ce qu’il lui a montré. Et voilà que Morac avait une ombre, une « fille adoptive », une guerrière à ses côtés. Envoyée au Lathär, l’académie de formation de guerre de Lureasia, elle se forma avec plus de force à l’art des armes, l’art de la guerre, l’art du sang, l’art de l’exécution, l’art de la mort. Et à présent, elle était « La Davasora », le visage de la destruction, la poupée de Morac. Tous murmuraient son nom dans les couloirs, elle inspirait les ténèbres et personne ne survivait sous l’inébranlable coup de ses épées.

Sur les champs de batailles, tous les soldats priaient les dieux pour que cette dernière soit absente. Tous retenaient désespérément leur souffle lorsque soudain le bruit de ses ailes à travers les nuages s’élevait dans la poussière. Plus aucun coeur ne battait. « La Davasora » ne laissait pas de survivants derrière elle et tandis qu’elle éliminait tous ses ennemis un à un, Morac lui s’affirmait comme étant le grand gagnant de cette guerre. Il avait misé sur le bon cheval et cette dernière le voyant comme son sauveur lui offrait toute son obéissance et toute sa loyauté. Et pendant tout ce temps, la seule chose qui lui permit de garder un peu de son humanité, c’était Mirvian. Elle l’avait rencontré au Lathär, ils avaient grandis ensembles, s’étaient formé ensembles, étaient tombés amoureux ensembles. Son premier et seul amour. Son binôme. Son partenaire de combat. Sa flamme jumelle.

Mais c’était sans compter sur les dieux primordiaux. En 1530, ces derniers scellèrent les portails et emprisonnèrent Morac. Tout semblait être fini mais « La Davasora » avait fait trop de dégâts, demeurait trop dangereuse. Tout comme son père adoptif, elle devait être mise hors d’état de nuire, emprisonnée dans une prison dimensionnelle. Les trois hauts commandants du gouvernement séraphin accompagnés des meilleurs guerriers de Lureasia réussirent à attraper La Davasora mais La Davarosa ne se rendrait pas sans se battre, car telle était sa nature. Rien ne se passa comme prévu. Après une bataille sans répit, les soldats réussirent à la mettre à terre et dans la confusion la plus totale, lui arrachèrent les ailes. Comment a t-elle réussi à s’enfuir ? Personne ne le sait. Les dieux, dans leur infinie colère sacrifièrent Mirvian, dommage collatéral et punition ultime pour la jeune femme.

A seulement 23 ans, elle avait tout perdu. Son père, son amour, ses ailes et sa dignité. Son propre peuple l’avait trahit, elle qui avait toujours choisit la voix du cœur, elle qui avait toujours été loyale … Comment était-elle censé survivre à l’immortalité qui l’attendait ? Laissant derrière elle une flaque de sang et des regrets, elle s’enfuit de Lureasia. De La Davasora, il ne restait plus rien. Les légendes des livres racontent qu’elle aurait perdu la vie durant la Grande Guerre. Voilà ce qui subsistait d’elle. Des contes pour enfants, une légende, un mythe. Elle restait à ce jour la plus grande guerrière du Lorthona, un ange guerrier à la mort inconnue.


Plus de 2000 ans plus tard, une petite blonde se promène dans les couloirs du Grand Conseil. Elle travaille à la communication inter royaume et demeure un mystère pour ses collègues. Froide, silencieuse et solitaire, Gallia Fable attends patiemment le bon moment. Le bon moment pour prendre sa revanche, le bon moment pour rejoindre Morac, le bon moment pour venger Mirvian. Personne ne se méfie d’elle. Pourtant, tard le soir, dans la pénombre de son apparement, elle se repasse toutes les informations qu’elle a apprise dans la journée dans sa tête tout en nettoyant ses dagues avec amour. La Davasora attends son heure. Elle a attendu 2000 ans, elle peut bien attendre encore un peu …

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