Morrighan Alhuïn

par **Morrighan Alhuïn** Mer 13 Mar 2024 - 10:29

Morrighan Alhuïn

30 ans en apparence

Fae

Cour de la nuit

Ascendant neutre

Forgeronne

Célibatire

Pansexuelle

Summer Bishil

Porte un cache oeil sur l'oeil droit

Description physique et caractérielleQuand elle n'est pas à la forge, Morrighan aime prendre soin de son apparence. Vestige datant d'une époque où elle essayait encore de convaincre les gens que tous les membres de la Cour de la Nuit n'étaient pas foncièrement mauvais à cause de leur ascendance. C'est pourquoi elle a prit l'habitude de sourire de manière sympathique et diplomate. Un visage fermé n'amène jamais à la discussion. De l'extérieur, il s'agit de quelqu'un prêt à écouter ce qu'on lui dit d'une oreille attentive et compréhensive. Ses mains trahissent cependant un travail physique, bien loin de l'image de jeune femme délicate qu'elle aime se donner.

En revanche, lorsqu'elle se trouve derrière ses feux, elle est presque méconnaissable. Se disant parfois que l'acier était le seul à pouvoir avoir ses arrières. C'est l'endroit où elle ne se dissimule pas. Sans tabous, elle expose à la vue de tous la cicatrice barrant son oeil, et l'orbe blanche aveugle, séquelle de la Grande Guerre. Un souvenir amer de la nature des gens et des dérives de l'arrogance.

Parfois douce, elle cache surtout un tempérament de feu. Mais il est plus facile de sous-estimer quelqu'un semblant innocent qu'un soldat armé jusqu'au dents. Et s'il lui faut ruser pour arriver à ses fins, elle n'aura aucune hésitation.

Quelques faits notables

(01) Anecdote 1 : Elle a suivi le cursus Forge/Armurerie avec option joaillerie et maniement des armes. (02) Anecdote 2 : Elle est aveugle de l'oeil droit, mais compense cette faiblesse par rééducation intense. Cela ne la gêne absolument pas dans la forge de chaque objet qu'elle considère comme des oeuvres d'art. (03) Anecdote 3 : Sa possession la plus précieuse est une flûte en argent qu'elle avait réalisée pour sa soeur, qu'elle a récupéré suite à la mort de cette dernière. (04) Anecdote 4 : Elle a juré que plus jamais elle ne laisserait les personnes chères à son coeur souffrir à sa place.

Aime / Aime pas

Aime
Le calme
Le thé
Aime pas
La naïveté
La cruauté

Pouvoirs

Manipulation du feu : Maîtrise
Manipulation des ombres : en apprentissage
Manipulation de l'air : en apprentissage
Manipulation de l'énergie vitale : En découverte

Biographie du personnage

La douleur infinie de celui qui reste | Comme un pâle reflet de l'infini voyage | Qui attend celui qui part. - Pierre Bottero

L'histoire de Morrighan remonte à un temps que les moins de deux mille ans ne peuvent pas connaître. Une époque où la Grande Guerre n'était dans l'esprit d'aucun habitant de Lorthona. Une époque certes avec ses problèmes, mais où elle se souvenait être heureuse.

L'époque où elle n'était encore qu'une jeune Fae innocente avec un regard ouvert et optimiste sur le monde. Malheureusement, elles étaient nées sur les terres de la Nuit. Elle, et sa jumelle. Lyria. Très rapidement, le climat dégénéra. Elles auraient pu faire parti de ces gens épargnés par la Guerre, de ceux qui ne virent que les conséquences, en étant assez loin du conflit en lui même. Cela aurait été préférable. MAis elles résidaient près de Ravengate. Là où elles ne pouvaient échapper à la conscription du Haut Seigneur.

Si Lyria semblait être née une lame à la main, ce n'était pas du tout le cas de Morrighan. Mais elles durent aller se battre. Jusqu'à ce jour où elles décidèrent qu'elles en avaient assez. Elles tentèrent de fuir, mais furent rattrapées par les fidèles d'Arlin. Et si la perte de Morrighan ne les attristait que peu, perdre l'un de leur meilleurs éléments était hors de question.

La brune se souvient encore parfaitement de ce jour, même des milliers d'années plus tard. Elle se souvient de la peur serrant son coeur lorsqu'elles passèrent en cour martiale. Du défi dans le regard de Lyria.

Du soulagement, peut-être. Au moins, si son existance finissait aujourd'hui, tout serait fini.

Mais elle était loin d'imaginer qu'il y avait pire sentence que la mort.

Les mots sont perdu dans sa mémoire. La douleur vive et le cri de desespoir de Lyria vivaient encore dans son âme alors qu'une lame fae caressa son visage. La perte de vision. La perte de connaissance. Elle s'était réveillée sans aucune notion des distances, Lyria à ses côté. Vivante. L'espace d'une seconde, elle se prit à espérer avant que la réalité ne lui revienne en pleine face, et qu'elle ne réalise leeur situation.

Ils ne voulaient pas perdre Lyria. Lyria ne voulait pas la perdre et serait prête à tout pour elle.

Désormais, elle n'était qu'un poids pour elle, une menace suspendue au dessus de sa tête pour s'assurer de sa coopération.

Elles avaient tenté de défier les lois, de repousser la limite. L'organisme de Morrighan se souvenait encore parfaitement des séquelles et des conséquences qu'il y avait eu. Jusqu'à ce que Lyria ne craque et abdique, incapable de voir l'autre partie d'elle souffrir de cette manière.

Loin des combats, Morrighan se découvrit un talent pour la forge, qui fut aussitôt mis à contribution. Mais au moins, son acier protègerait sa soeur.

CE qui ne suffit pas. Mais elle n'apprit sa disparition que des mois plus tard.

N'ayant plus rien à perdre, elle s'enfuit. Pour de bon. Au pire, elle mourrait. Mais si elle vivait, elle pourrait peut-être retrouver l'optimisme perdue de celle qui fut la moitié de son être.

Après la Guerre, tout s'effondra. Elle dû faire face aux regards et à l'hostilité ouverte lorsque les gens apprenaient qui elle était mais surtout d'où elle venait. Elle tenta, pendant un temps, de faire oublier ces idées reçues. Morrighan prit sur elle, tenta de se rendre moins menaçante, plus avenante que la plupart de ses comparses. Elle tenta même de voyager et de proposer ses services, changeant son coeur de métier pour des bijoux et des ornements. Mais la brune se rendit rapidement (du moins à son échelle) à l'évidence. Tous étaient loin d'être prêt à faire table rase sur le passé. Il lui fallut nouer d'autres lien, et les voir être réduits en cendre pour faire face à cette réalité. Que la paix était impossible. Malgré l'avis négatif sur la violence qu'elle possédait, elle du avouer qu'il s'agissait parfois de la seule solution. Au moins, son acier pourrait protéger si elle en était incapable.

Elle retourna donc sur ses terres natales et reprit le business qu'elle avait mis en suspens. Elle perfectionna sa maîtrise du feu afin de forger parfaitement. Et il n'était pas rare de voir un mur de flammes continuel brûler devant sa porte lorsqu'elle ne voulait vraiment pas être dérangée.

C'est dans ces circonstances qu'on l'approcha, lui parlant avec enthousiasme d'un groupe de Faes partageant ses idées. L'idée d'une armée ne l'enchantait guère, mais elle ne voulait pas non plus voir les siens se faire massacrer lorsque le temps viendrait sans pouvoir répliquer. Elle accepta donc l'offre, devenant joaillière de jour, réputée pour la finesse et la qualité de ses bijoux, et armurière pour l'Institut dans ses heures perdues.

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